Je me souviens

de Martin Michaud
Roman policier
Goélette - 2012
640 pages - 26.95 $

Pourquoi ce livre 

J’ai rencontré l’auteur durant le festival QuébeCrime. Je l’ai trouvé fort sympathique et réfléchi. Il m’a fait la plus longue dédicace du week-end (toute une page!) et je l’ai trouvé très généreux de prendre le temps pour moi. L’auteur avait expliqué vouloir apporter une dimension supplémentaire à son histoire en y intégrant l’histoire du Québec. Ce livre m’avait en plus été conseillé par Jacques Filippini, comme le meilleur de la série et Martin Michaud comme l’auteur le plus prometteur du Québec. Il ne m’en fallait pas plus !

Le résumé 

À Montréal, juste avant Noël, un homme et une femme meurent le cou transpercé par ce qui semble être un instrument de torture sorti tout droit du Moyen-Âge. Auparavant, ils ont entendu la voix de Lee Harvey Oswald, l’assassin présumé du président Kennedy.
Un sans-abri se jette du haut d’un édifice de la place d’Armes. Ayant séjourné à plusieurs reprises en psychiatrie, il prétendait savoir participé, avec le FLQ, à l’assassinat de Pierre Laporte. Sur le toit, avant de sauter, il laisse deux portefeuilles, ceux des victimes.
La série de meurtres se poursuit, les cadavres s’empilent…
De retour à la section des crimes majeurs, le sergent-détective Victor Lessard mène l’enquête avec, pour le meilleur et pour le pire, la colorée Jacinthe Taillon.
Je me souviens parle d’identité à bâtir, de mémoire à reconstituer et de soif d’honneur.
On peut passer sa vie à chercher qui on est.

Ce que j’en pense 

J’ai aimé l’histoire tordue à souhait, bien ficelée, les personnages bien dessinés, l’atmosphère très bien décrite. J’ai aimé détester Jacinthe autant que j’ai voulu défendre Lessard. J’ai eu froid dans les rues de Montréal. J’ai découvert l’univers d’un cabinet d’avocat (profession de l’auteur). J’ai vécu le party de noël (ils se ressemblent tous un peu au fond) et l’échange de cadeau (qu’on redoute tous un peu au fond).  J’ai eu l’impression de faire partie de la gang des crimes majeurs. J’ai eu le goût de me remettre à fumer… mais ça c’est moins bon quand même !

Mais... même si la devise du Québec soutient l’idée de souvenance du passé pour mieux comprendre le présent, j’ai eu du mal à relier certaines scènes (notamment celle de René Lévesque) avec l’histoire en elle-même. 

Bref 

Je ne sais pas si c’est le meilleur de la série - je n’ai pas lu les autres - mais il m’a donné envie de lire les débuts (c’est le problème lorsqu’on commence par la suite) de Lessard, car Martin Michaud est assurément un auteur québécois prometteur. 

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