Le dernier homme bon

de A. J. Kazinski
Livre de poche - 2010
715 pages - 14.95 $

In English here

Pourquoi ce livre

Il fait partie de la série de livre achetés avec ma carte cadeau (d'anniversaire) et des auteurs que je ne connaissais pas. J'ai pris ce livre 1) parce que l'histoire paraissait bonne et 2) parce qu'il a reçu le prix des lecteurs sélection 2012.

Résumé

Un tueur sévit à travers le monde, avec des cibles pour le moins singulières: médecins, militants des droits de l'homme, avocats, qui, tous, oeuvrent pour le bien. Sur le dos de ces "hommes bons", d'étranges brûlures...
Deux policiers, l'un danois, l'autre italien, enquêtent sur ces meurtres, épaulés par une astrophysicienne, Hannah. Niels Bentzon et Tommaso di Barbara vont tout tenter pour trouver les prochaines victimes et les protéger. Venise ou Copenhague, où aura lieu le prochain drame ?
Personne ne prend au sérieux ces personnages un brin fêlés, dont la quête semble perdure d'avance...
Une intrigue éblouissante qui mêle religion, action et science, et un dénouement à couper le souffle !

Ce que j'en pense

Pas grand chose à vrai dire ! L'intrigue est bonne, l'idée intéressante, le fait d'insérer une intrigue religieuse (un peu à la Da Vinci, il faut le dire) est prometteuse - et j'aime les polars qui offrent une part de mystique ou de religion dans leur énigme. Alors pourquoi pas plus d'emballement pour ce livre ? Parce qu'à mon avis, une bonne moitié du livre ne devrait pas exister ! Les deux auteurs - parce qu'il s'agit ici de deux auteurs apportent des précisions à TOUTE information (vraiment toute info, même la moins utile). Du coup on se perd dans des tas de données, très intéressantes en soi (mais Hé! je ne lis pas un essai, mais un polar !) Il faut attendre la moitié du livre pour qu'un peu d'action arrive (et moi, j'aime l'action !) Il y a une intrigue secondaire avec un terroriste arabe qui n'a aucun rapport avec l'intrigue principal, donc complètement inutile, mais qui prend beaucoup de pages (au début), il y a une sous-intrigue avec un événement international à Copenhague et un autre à Venise, mais qui ne sert pas à grand chose, puisqu'à aucun moment on ne sent un danger de ce côté là. Et à la fin du livre on ne sait toujours pas pourquoi les hommes bons sont tués (ce qui craint un peu dans un polar non ?). Quant à l'auteur des crimes, comment dire : faut pas pousser mémé dans les orties ?

En ce qui concerne les personnages, Tommaso di Barbara et Niels Bentzon sont bien sympathiques, c'est vrai, mais semblent avoir vraiment des difficultés avec les interactions tant les dialogues sont poussifs. Quant à la partie scientifique, elle est bien trop présente : on croule sous les théories et les explications - au point que j'ai fini par sauter des pans entiers de chapitre pour tenter de retrouver l'intrigue et l'action en court. En plus, les mêmes informations reviennent régulièrement dans le roman et toujours expliquées (si avez ça, vous ne comprenez pas...) Je pense que le passage le plus horripilant est le chapitre où Hannah, l'astrophysicienne, retourne sur son lieu de travail. La mention du nom du créateur de l'institut (Niels Bohr) revient si souvent que je me suis demandé à un moment si les auteurs essayaient de nous graver le nom dans la tête !                                                         

Bref

Non, je ne suis pas particulièrement emballée par ce livre que j'avais hâte de finir ! Cependant, si vous aimez la religion, si vous croyez en Dieu ou si vous aimez les informations, n'hésitez pas ! Pour les autres, certains livres présentés sur ce blog vous séduiront sûrement, faites un tour dans les archives ou par auteur ici (par exemple, j'ai lu le premier chapitre de Never saw it coming de Lindwood Barclays et c'est déjà très bon !)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

C'est ici que vous pouvez laisser votre bafouille. Au plaisir de vous lire !