The Fourth Motive (Ferrell and Kearns #2) - une chronique anticipée

by Sean Lynch
ANGRY ROBOT Ltd
Exhibit A



Ebook
Date: 24th April 2014
ISBN: 9781909223110
Format: Epub & Mobi
R.R.P.: £5.49 / US$6.99

La procureure de la Réplique adjointe Paige Callen est victime d'un harceleur particulièrement motivé, méthodique et implacable. 

La police est dépassée par le harceleur, toujours une étape avant elle. Alors, le père de Paige, le juge retraité nommé "Gene, l'homme de fer", choisi de recruter l'ex-inspecteur de la police de San Francisco devenu détective privé Bob Farrel, à la consternation de la police. 

Les flics ne connaissent que trop bien la réputation d'électron libre imprudent de Farrel. Le juge Callen, cependant, sait que Farrel est un homme qui ne laisse jamais les règles empêcher que le travail soit fait. 

Farrell recrute l'ex shérif adjoint de l'Iowa Kevin Kearns pour l'aider à protéger Paige et arrêter un fou avant qu'elle ne devienne une statistique. Mais pour trouver son harceleur, Farrell et Kearns doivent d'abord comprendre pourquoi il a lancé cette croisade contre elle. Une enquête à laquelle aucun d'eux ne pourrait survivre. 

Ce que j'en pense

Ce livre est un grand classique du jeu du chat et de la souris, entre harceleur et harcelée, entre l'harcelée et le beau gars, entre Farrell et le harceleur, entre Farrell... et la police. Beaucoup de monde se courre après et cherche à créer des noises, cela en devient parfois mêlant ! Ce livre est le deuxième de la série et il semble qu'il vaille mieux avoir lu le premier (ce que je n'ai pas fait) avant de lire celui-ci, puisque les déboires de Farrell avec la police sont directement liés avec ce qu'il s'est passé avant. Il est également beaucoup question des épreuves qu'ont vécues Farrell et Kearns dans le premier livre. 

Le harceleur est ultra motivé dans ce récit. Il est on ne peut plus préparé, que ce soit physiquement, matériellement ou dans la séquence des actions. Sa haine pour Paige est quelque peu irrationnelle, mais bien réelle. Encore un exemple du perdant minable qui préfère rendre responsable les autres de ses échecs. En même temps, Paige est si détestable qu'on en vient presque à lui souhaiter bonne chance ! Le récit est sans relâche avec - toujours - la menace du harceleur qui peut s'abattre sur sa proie à tout moment, c'est énervant ! J'ai parfois trouvé que le harceleur revenait trop à la charge à des moments où il aurait dû panser ses blessures, comme dans ces films où le méchant n'en finit plus de revenir. 

Parlons personnages. Paige Cullen a réussit une carrière exemplaire grâce à l'aide de son père, ce qu'elle refuse de voir, et fait preuve d'une arrogance assurance très énervante. Même lorsqu'elle manque de se faire tuer/violer/kidnapper (au choix), elle continue à vouloir refuser l'aide qu'on lui apporte, car elle juge pouvoir se débrouiller toute seule. Farrell a tout du détective privé typique, toujours la clope au bec et un verre de whisky à la main. Il fait preuve d'un réalisme frisant le cynisme en ce qui concerne les règles à suivre, ce qui justifie - à ses yeux - ses méthodes peu orthodoxes. Kearns, c'est le bon gars, toujours prêt à défendre la veuve et l'orphelin (ou la substitut du procureur gâtée-pourrie en l'occurrence). Il est toujours là au bon moment et ne cherche pas à se mettre en avant. 

Le point faible du roman concerne l'histoire d'amour qui finit par arriver (et il n'est pas difficile de deviner entre qui et qui). J'ai eu parfois l'impression d'être dans un roman Harlequin où le gars viril finit par amadouer la jeune femme capricieuse au point de la rendre douce comme un agneau. C'est un peu trop caricatural et inutile dans un récit qui se veut haletant. 

Ce que j'ai aimé du livre, par contre, c'est la mise en évidence des lacunes de la police en cas de harcèlement. La protection d'une personne demande des actions rapides, ce que ne permet pas la justice à cause de procédures à suivre. Procédures très longues et coûteuses, donc utilisées avec parcimonie. L'auteur est un ancien flic et cela se ressent dans le récit, particulièrement dans les phrases assassines de Farrell lorsqu'il attaque les limites de la justice. On ressent la frustration d'un flic qui sait et déteste voir son métier impuissant face au mal et aux procédures lourdes et inutiles. 

Bref 

Un livre qui se lit rapidement, des personnages qui ne laissent pas indifférents, une critique bien faite du système judiciaire en cas de harcèlement, mais une histoire d'amour inutile. C'est un 3.5/5 pour moi. 

Avertissement : Un e-galley de ce titre m'a été fourni par l'éditeur. Aucune critique n'a été promise et la chronique ci-dessus est une critique non biaisée du roman.

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