The Strings of Murder by Oscar de Muriel

Penguin UK - Michael Joseph (12 février 2015)
Paperback, 407 pages


Honnêtement, je trouve la couverture super belle. Et oui, c'est encore une fois à cause de la couverture que j'ai choisi un livre ! Et le fait que cela parle de Jack l'éventreur. Et le fait que cela se passe dans l'Angleterre victorienne. Et en Écosse ! Avec tout ça, le livre ne peut qu'être génial, non ?



Mais qu'elle est l'histoire ?

En 1888, un violoniste est tué dans d'horribles circonstances. Aussitôt, le lien est fait avec l'Éventreur... sauf que cela se passe en Écosse. L'inspecteur Ian Frey, de Scotland Yard, est donc envoyé pour enquêter. Il assiste l'inspecteur McGray qui a créé le département des crimes mystérieux. Il faut dire que le musicien est mort dans un bureau fermé...

Ce que j'en pense

Ce n'est pas toujours le cas, mais dans ce livre, les personnages ne sont pas ce qui m'a le plus intéressé. C'est l'intrigue, qui est bien menée. Les morts s'enchaînent sans raison logique, jusqu'à une fin bien conçue et une explication qui est non seulement plausible, mais bien expliquée. C'est le gros atout de ce livre, car je dois dire que j'avais un peu peur au départ d'un roman à l'explication surnaturelle foireuse (à cause de la pièce fermée et du département des enquêtes mystérieuses).

Les personnages, quant à eux, sont bien caractérisés. Ils ont chacun une vie propre et diffèrent bien les uns des autres. Malheureusement, j'ai peu apprécié le personnage principal, Ian Frey, qui s'avère être un homme très imbu de sa personne, raciste envers les Écossais et cultivant son sentiment de supériorité. Honnêtement, j'ai rarement aussi peu aimé un personnage central... en général, l'auteur se débrouille pour qu'on aime son héro ! Le livre est raconté à la première personne, on a donc droit à toutes ses réflexions personnelles, ainsi qu'à celles qu'il lance aux autres. Du coup, il décrit tellement McGray et les autres qu'on a du mal à les trouver attachants eux aussi. McGray est peint comme une véritable caricature d'Écossais, ce qui est bien dommage. Au final, on a l'impression que seul Frey vaut la peine (ce qui reflète sûrement son sentiment), mais il est tellement désagréable qu'on ne l'apprécie pas.

Si on met de côté le fait que Frey dépeint Édimbourg comme un endroit horrible, puant et sale, j'ai quand même apprécié y être. Les descriptions sont bien faites et on sent bien le froid et l'humidité de l'hiver écossais. C'est donc un bon point pour l'auteur qui sait bien rendre les impressions de ses personnages.

Bref

Une bonne histoire bien menée gâchée par un personnage principal très désagréable, mais des descriptions bien faites, c'est un 3.5/5 pour moi. 

Avertissement : Un e-galley de ce titre m'a été fourni par l'éditeur. Aucune critique n'a été promise et la chronique ci-dessus est une critique non biaisée du roman.



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