Written in the Blood de Stephen Lloyd

Mulholland Books (26 mai 2015)
488 pages



Histoire de faire changement de tous ces polars sanglants et violents... je me suis laissée tenter par Written in the Blood, une histoire de fantasy à la mode "vampire", hémoglobine et horreur (ah bah, ça, c'est du vrai changement !)

Fait à savoir, ce livre est la suite d'un autre livre - paru également en français - L'ombre (pas lu). Alors, oui, il y a des mentions à ce qui s'est passé avant, mais les explications données suffisent à comprendre le contexte et permettent de lire l'histoire sans se sentir perdue.

Alors, je ne suis pas une habituée de ce genre de récit, mais j'ai trouvé la lecture agréable. Les personnages sont bien écrits, on les imagine très bien et on se prend d'affection pour Leah qui tente de sauver son monde et sa mère qui tente de la protéger. Petite note pour les mamans qui liront ce livre, les mamans ont la part belle dans ce roman, entre Hannah, la mère, qui s'inquiète pour sa fille qui prend des risques pour aider les siens et les mères qui se sacrifie pour leur progéniture.

Le monde imaginé par Stephen Lloyd est très bien fait et change des histoires de vampires habituels. En fait, il y a assez peu d'interaction avec les "humains" et il n'est jamais fait mention d'un besoin constant de boire du sang pour rester en vie. On parle ici d'êtres non pas immortels, puisqu'ils peuvent mourir, mais d'êtres à la longévité de vie exceptionnelle, pas vraiment des vampires au sens traditionnel. Lloyd créé une hiérarchie chez les "éternels", une histoire, une "police", des chasseurs d'éternels, d'une disparition de leur société... On a l'impression de se trouver de l'autre côté du miroir, du côté qui nous permet de comprendre le mode de fonctionnement des éternels.

Written in the Blood, ce n'est pas seulement une histoire de fuite, c'est aussi une histoire de lutte contre l'inexorable, de lutte pour le pouvoir, d'amour-haine, de vengeance, de conséquence d'histoires passées. Le tout raconté avec un talent certain. Alors, certes, les termes n'étaient pas toujours faciles à comprendre et le fait de n'avoir pas lu le premier livre n'a pas dû aider, mais si vous commencez ce livre en cherchant un certain dépaysement, vous ne serez pas déçu-e ! Written in the Blood fait passer Twilight pour le pays de Bisounours : ici, pas d'histoire d'amour de collégienne, mais une jeune fille qui veut sauver son clan de l'extinction, pas de querelles de cours d'école, mais des groupes politisés qui luttent l'un contre l'autre et des ennemis mortels. 

Mais quelle est l'histoire 

Leah Wilde a 24 ans, en fuite sur sa moto, elle cherche des réponses tout en changeant d'identité dans chaque nouvelle ville d'Europe. 

Un homme, devenu adulte suite à une tragédie du 19e siècle à Budapest, témoin de l'horreur, de l'amour, de la mort et de la colère d'un vrai monstre. Izsak vit encore, toujours dans la mi-trentaine. Il veut non seulement chasser cet esprit maléfique immortel, mais aussi retrouver sa fille, enlevée dans sa cabine perdue dans l'Arctique et devenue une chose qu'Izsak a juré de tué. 

Un montre, une magnifique jeune femme en apparence traque l'Amérique de l'ouest, cherchant le jeune et le fort pour s'en nourrir, voulant désespérément retourner en Europe où son clan l'appelle. 

Bref
Un roman de vampire vraiment différent, une intrigue bien menée, un dépaysement garanti, c'est un 4/5 pour moi. 

Avertissement : Un e-galley de ce titre m'a été fourni par l'éditeur. Aucune critique n'a été promise et la chronique ci-dessus est une critique non biaisée du roman.

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